Écrits de René Wiroth
Correspondances
Livre d’art, écrit avec Michèle Frank, 2009
Un ouvrage dont le sous-titre touche à l’exégèse et en dit assez sur les échanges et les complicités dont il est ici question. Postulat et démonstration que « dans l’univers composé de règnes analogues, chaque élément correspond à un élément d’un autre règne ».
Cet ouvrage riche de 200 pages avec quelque 150 reproductions en couleur des sculptures et tableaux des artistes, et une dernière partie qui est véritable album photos, paraît comme le précédent aux éditions Guy Binsfeld.
L’Or et l’Argile
Livre d’art, écrit avec Michèle Frank, 2001
Deux artistes contemporains vivant en couple, tellement différents qu’ils sont complémentaires, présentent leurs difficultés, leurs réflexions et leurs œuvres. Cet ouvrage relate la rencontre d’un homme et d’une femme, la difficulté de la vie à deux, lorsque chacun se positionne comme artiste dans notre société. […]
Nous rapportons, à tour de rôle, l’envol que permet cette rencontre inespérée, autant sur le plan personnel qu’artistique, la difficulté d’imposer sa personnalité et d’aménager les plages de retrait que nécessite la création, les peurs et les déchirements du couple qui lutte pour son individualité dans une relation qui se veut paradoxalement symbiotique. Mais est-ce un choix ?
Le degré zéro de l’être humain
Discours prononcé par René Wiroth au siège de ATD QUART MONDE lors de la remise de la médaille du Mérite Européen le 22 février 1990
Seul le travail des mains rend possible l’épanouissement de soi-même. Les courants sont passés et passeront entre les êtres et par les mains. L’espoir que les pauvres puissent réaliser le dôme de leur identité est « âpre et difficile. II n’est jamais couronné de succès. La pauvreté est le degré zéro de l’humain.
Pour bien cultiver il faut bien semer.
Adam était gaucher
Lorsque nous regardons une des plus prestigieuses œuvre de la peinture, la création de l’homme par le gaucher contrarié Michel-Ange que se trouve au plafond de la Chapelle Sixtine à Rome nous sommes impressionnés par la maîtrise du travail du maître. Nous voyons au milieu de la Chapelle le majestueux dieu en barbe blanche descendant des nuages et entouré de ses anges faisant naître du doigt de sa main droite, Adam. Mais Adam, flegmatique et tout à fait décontracté lui tend la main gauche.
Le gaucher au travail
Le jeune ouvrier gaucher est occupé à forer des trous dans un morceau de fer. Il actionne de la main gauche l’interrupteur de l’énorme machine pesant trois tonnes. Avec la main droite, sa main faible, il tient le morceau de fer. Au moment, où la foreuse s’introduit dans le métal, le morceau de fer s’envole pour blesser son patron à la tête. À qui la faute […] ?